Wednesday, 11 July 2012

Algérie, La Fausse Exception

Beaucoup d’arguments ont été avancés quant au fait que l’Algérie n’est pas concernée par les révoltes enregistrées dans des pays arabes. Pour certains observateurs, indique M. Kadri, l’argument de l’effet des violences et du conflit qui ont marqué la décennie 1990 n’ont pas été sans marquer et traumatiser les esprits par leur cruauté. Pour d’autres, l’aisance financière du pays, concomitante de l’augmentation du prix du baril, a permis d’acheter la paix sociale par une politique d’augmentation salariale et de corruption de larges pans de la société.
Dans un contexte de crise économique généralisée, et après des négociations assez formalistes tentant de sauver les apparences d’un Etat affaibli et déconsidéré, contrevenant à toute règle économique, toute catégorie qui manifeste, voit ses doléances se concrétiser. En troisième lieu, le sociologue cite un autre profil d’observateurs, plutôt locaux (Algériens), qui se retrouvent parmi les intelligentsias qui ont accompagné le pouvoir. Ces élites avancent que le jeune nationalisme algérien est plus exacerbé que d’autres et que les Algériens, échaudés d’ingérences intolérables (Libye), sont tout à fait conscients des enjeux de redéploiement de l’empire et de ses affidés.
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